La composition assez dense du bâti se caractérise par des maisons mitoyennes, alignées sur rue, complétée par de hauts murs, marquant la limite entre espace public et privé.

Ceci confère un aspect minéral à l’espace public.

Au-delà de ces bâtiments mêlant habitations et activités, l’identité architecturale de la commune est également fortement marquée par la présence de très nombreuses maisons bourgeoises, villas et demeures, construites par des industriels de Reims pour en faire leur résidence de villégiature,  dès la fin du 19^ème début du 20^ème siècle.

Ces domaines, qui s’insèrent dans ce bâti ancien ou s’en isolent, sont des espaces très végétalisés et arborés, avec  des grands parcs et jardins privés, fermés par des murs, poumons verts, luxuriants parfaitement entretenus par leurs propriétaires.

Citons :

– La Villa Godbert, rue Montchenot avec sa grille en fer forgé ornée des monogrammes G et D.

– Le Pavillon Bernard, rue des Maivilliers, actuellement maison Heidsieck, avec son jardin remarquable ouvert chaque première fin de semaine de juin.

– Le Château de la Rosière,  rue du Mont Joly don de madame Desteuque à la ville de Reims, transformé en Ecole de Plein Air et Préventorium par Madame Marie Clémence Fouriaux  et Madame  Blanche Cavarrot, institutrice, gérant alors les cantines populaires pour le compte de la ville de Reims.

– La propriété Nouvion Jacquet aujourd’hui détruite par les bombardements de 1943 garde en état dans un très grand jardin aux arbres parfois centenaires la seule  maison de l’intendant.

– La Maison du docteur Henriot et son jardin dessiné par Redon rue de Rilly.

– La propriété Charbonneau, rue de Montchenot, avec son pigeonnier, son jardin de plus de 3 hectares signé Redon avec ses hêtres séquoias, cyprès centenaires et son manoir de style anglo-normand.

– Un corps de  ferme,  La ferme du Trésor, rue de la ferme.

– L’ancienne mairie place des Déportés

– Des maisons de maître dessinées par des architectes célèbres comme Saint Saulieu en place du moulin des Pleuches rue de Rilly,  ou celle rue Alphonse Hanin de l’architecte du Boulingrin Emile Maigrot

– L’abbaye Saint Remi possédait un manoir à Villers une grange pour les dîmes, depuis le 16^ème siècle, rue Alphonse Hanin.

Il reste 4 fontaines communales construites entre 1825 et 1862 dont 3 avec les installations pour lavoir, rue des Voisins (1838), rue du Pré aux Chats (1862), place des Déportés, du Mont Bailly

Avec ses maisons nouvelles depuis 1960, de styles divers, ayant de moins en moins de lien avec l’architecture et le tissu urbain traditionnel, le village garde cependant  une certaine unité, encerclé désormais par une maison de retraite en place du château de Montchenot, édifié pour Etienne de Claye (1969), de lotissements, celui de l’Allée Hans (1960), du Parc de Champagne (1980), des Cumines (2000), du Bas des grands Près (2010). Plus récemment le village s’est enrichi d’espaces de jeux pour les petits dans le parc de la mairie et d’un « complexe  sportif de la petite Barbarie » tennis, terrains de foot, basket et piste de course pour grands enfants et adultes.

Bien entendu la promenade passera par l’église Sainte Agathe classé monument historique depuis 1924 dont la construction a commencé dès le 12^ème s.